Les oeuvres de Château Malescasse
En art, comme pour le vin, tout est affaire de passion. A Malescasse, les plaisirs du vignoble se conjuguent avec les émotions que procurent les œuvres disséminées çà et là, et de cette fusion de sens naît un équilibre essentiel entre tradition et modernité, dynamisme et esthétisme. Bernar Venet, Ingo Maurer, Schlosser, Braun Vega, … Parmi les plus grands noms de l’art et du design contemporain ont signé des oeuvres aujourd’hui à Malescasse, certaines ayant été spécialement créées pour le domaine.
Ingo Maurer –
Atomium Suspension Monumentale, 2006
La cuverie du château Malescasse vous accueille avec le lustre Atomium Suspension Monumentale (2006) de l’artiste-designer allemand Ingo Maurer, créé pour l’Atomium de Bruxelles lors de sa rénovation. Cet artiste joue de la porosité des frontières entre l’art et le design en créant des objets lumineux. Les corps extraterrestres miniatures, suspendus en cercle autour de l’ampoule, rappellent la conquête de l’espace, la foi en la technologie et en l’avenir qui sont des symboles de l’édifice bruxellois pour lequel l’œuvre a été conçue. À la lisière de l’objet d’art et de l’objet utilitaire, ce lustre s’intègre parfaitement dans l’environnement fait d’inox des cuves des précieux millésimes.
Bernar Venet –
223.5° ARC X 10, 2014
Après avoir mis fin à sa période dite « conceptuelle » en 1971 dans laquelle il cherchait à supprimer toute interprétation possible de l‘œuvre d’art en convoquant les mathématiques, la géométrie ou l’économie, Bernar Venet reprend le chemin de l’atelier en 1976. Il développe alors un travail sur la ligne qui devient l’élément central de son œuvre. Courbes ou droites, brisées, alignées ou disposées en bataille, les lignes prennent corps dans l’acier Corten, le matériau de prédilection de l’artiste.
Pour Bernar Venet, « la ligne, c’est ce qui vient avant le superflu ». Ses sculptures monumentales portent ainsi l’inscription de la nature de l’objet sculpté (angle ou arc) et le degré d’inclinaison de l’acier. Sans autre signification que celle de sa forme et de sa mesure, la sculpture, intitulée « 223.5° ARC X 10 » (2014), qui se déploie dans la cour du Château Malescasse créé un saisissant dialogue avec son environnement : partageant la même majesté que la chartreuse néo-classique de Malescasse et la même précision que ses jardins, elle contraste néanmoins avec la linéarité du bâtiment par la douceur de ses courbes et avec l’aspect minéral du lieu par son esthétique toute industrielle.
Bernar Venet –
223.5° ARC X 10, 2014
Après avoir mis fin à sa période dite « conceptuelle » en 1971 dans laquelle il cherchait à supprimer toute interprétation possible de l‘œuvre d’art en convoquant les mathématiques, la géométrie ou l’économie, Bernar Venet reprend le chemin de l’atelier en 1976. Il développe alors un travail sur la ligne qui devient l’élément central de son œuvre. Courbes ou droites, brisées, alignées ou disposées en bataille, les lignes prennent corps dans l’acier Corten, le matériau de prédilection de l’artiste.
Pour Bernar Venet, « la ligne, c’est ce qui vient avant le superflu ». Ses sculptures monumentales portent ainsi l’inscription de la nature de l’objet sculpté (angle ou arc) et le degré d’inclinaison de l’acier. Sans autre signification que celle de sa forme et de sa mesure, la sculpture, intitulée « 223.5° ARC X 10 » (2014), qui se déploie dans la cour du Château Malescasse créé un saisissant dialogue avec son environnement : partageant la même majesté que la chartreuse néo-classique de Malescasse et la même précision que ses jardins, elle contraste néanmoins avec la linéarité du bâtiment par la douceur de ses courbes et avec l’aspect minéral du lieu par son esthétique toute industrielle.
Bocci – Luminaire hall du Château
Fondée en 2005 à Vancouver par Randy Bishop et Omer Arbel, la marque d’éclairage design Bocci produit des véritables sculptures de lumière qui découlent d’une recherche sur les qualités physiques et chimiques des matériaux. Les collections sont nommées avec des simples chiffres, mettant l’accent sur leur position chronologique dans le processus créatif du directeur artistique, l’architecte et designer Arbel, et sont principalement produites en verre soufflé à la main.
Herman Braun Vega –
Le déjeuner in Central Park (Manet), 1989
En maître de l’interpicturalité* Herman Braun-Vega revisite, avec une certaine ironie, les chefs-d’œuvre de la peinture occidentale figurative. Herman Braun-Vega convoque la mémoire du spectateur en se référant à l’histoire de la peinture, à l’histoire du monde et la confronte à sa propre quotidienneté.
L’artiste s’invite ici au Déjeuner sur l’herbe de Manet, il cadre un nouvel horizon et sollicite des personnages et artefacts inattendus, souvent révélateurs de sa terre natale, l’Amérique latine. Avec une grande liberté, la peinture lumineuse d’Herman Braun-Vega superpose des mondes éloignés et crée ainsi un métissage artistique, historique et social.
*(la reproduction d’une œuvre picturale -ou partie- au sein d’une autre, telle une citation dans la peinture)
Herman Braun Vega –
Le déjeuner in Central Park (Manet), 1989
En maître de l’interpicturalité* Herman Braun-Vega revisite, avec une certaine ironie, les chefs-d’œuvre de la peinture occidentale figurative. Herman Braun-Vega convoque la mémoire du spectateur en se référant à l’histoire de la peinture, à l’histoire du monde et la confronte à sa propre quotidienneté.
L’artiste s’invite ici au Déjeuner sur l’herbe de Manet, il cadre un nouvel horizon et sollicite des personnages et artefacts inattendus, souvent révélateurs de sa terre natale, l’Amérique latine. Avec une grande liberté, la peinture lumineuse d’Herman Braun-Vega superpose des mondes éloignés et crée ainsi un métissage artistique, historique et social.
*(la reproduction d’une œuvre picturale -ou partie- au sein d’une autre, telle une citation dans la peinture)
Gérard Schlosser –
J’ai faim, 1977 / Tu la vois toi l’alouette ? 1976
Attaché à la figuration narrative, Gérard Schlosser peint le réel. Il le fragmente pour en faire subsister l’essentiel, entre énigme et évidence. Sur des toiles carrées symptomatiques, l’œuvre de Schlosser invite à la contemplation d’une peinture hyperréaliste empreinte d’un doux romantisme. Comme un éloge de la paresse et dans une observation silencieuse, l’attention s’oriente sur les êtres, leurs corps, leurs attitudes, leurs aspirations au bonheur. Les titres J’ai faim et Tu la vois toi l’alouette ? se lisent et s’entendent comme des voix off au cinéma, un trait d’esprit du peintre qui permets au regardeur de dépasser l’image vers un ailleurs…
Alice Anderson – (Pas de titre)
Alice Anderson, née en 1976 est une sculptrice et vidéaste franco-britannique. Ella travaille principalement avec le fil de cuivre. Elle réalise jusqu’en 2007 des films, puis elle commence à réaliser des tableaux avec des éléments de son propre corps. Ce n’est qu’en 2011, qu’elle commence ses oeuvres tissées en fils de cuivre. Elle a donc commencé à recouvrir tous types d’objet (Pipe, voiture, arme à feu…). Son objectif est de « mémoriser » les objets dans le temps pour conserver leurs données physiques. Lors d’une exposition à Londres, Alice Anderson à invitée les visiteurs à momifier une Ford Mustang, performance collective qui a duré 3 mois.
Alice Anderson – (Pas de titre)
Alice Anderson, née en 1976 est une sculptrice et vidéaste franco-britannique. Ella travaille principalement avec le fil de cuivre. Elle réalise jusqu’en 2007 des films, puis elle commence à réaliser des tableaux avec des éléments de son propre corps. Ce n’est qu’en 2011, qu’elle commence ses oeuvres tissées en fils de cuivre. Elle a donc commencé à recouvrir tous types d’objet (Pipe, voiture, arme à feu…). Son objectif est de « mémoriser » les objets dans le temps pour conserver leurs données physiques. Lors d’une exposition à Londres, Alice Anderson à invitée les visiteurs à momifier une Ford Mustang, performance collective qui a duré 3 mois.